Est-ce que c’est l’idée de devenir bientôt mère qui me rend nostalgique? Ou bien le fait que j’ai récemment dû fouiller dans les 8 millions de photos de mon enfance pour faire un carrousel de photos pour l’anniversaire de ma mère? Ou juste mon penchant naturel pour faire briller mes souvenirs et me rappeler du bon vieux temps? Je ne sais pas!
Mais j’ai beaucoup pensé dernièrement à mes années de vie pré-perte de poids. Et èa ce que j’aurais aimé faire de différent, si on m’en donnait la chance.
J’ai commencé à avoir des problèmes de poids vers l’âge de cinq ans, si je me fie à mes photos d’école de maternelle. Avant ça, je crois que j’étais pas mal dans la moyenne des bébés/ti-poutes avec leur gras de plis de coudes et leur petite bedaine de lait.

Ma petite face dans un beau décor à la mode du temps (le brun fera-t-il un jour un retour avec cette magnitude? On en doute…)!
Mais déjà en maternelle, j’étais parmi les plus gros. Et ça s’est empiré avec le temps. La vie dans la cour d’école n’était pas toujours très tendre pour la petite grosse que j’étais. Les enfants ont le don de picosser là où ça fait mal. Et quand tu es obèse, c’est assez facile d’identifier où picosser pour les petits tannants. Mais ma vie n’était pas misérable pour autant. Je n’étais pas exactement victime de bullying, juste de mauvaises blagues qui pinçaient dans mon estime de moi. Je me rappelle que j’ai souvent souhaité être mince. Quand je soufflais les chandelles de mon gâteau de fête ou quand fallait faire un vœu parce que j’avais dit le même mot en même temps que ma petite copine de classe.
Mais je ne savais pas comment je pourrais perdre du poids. Bien évidemment, à 8 ans, j’étais assez démunie sur la question. J’avais l’impression que notre corps nous était attribué et qu’on n’avait pas le contrôle sur la chose. « Ha oui, la p’tite Bruneau… tiens, vlà ton gabarit. Désolé, c’est le seul qui reste. Non, on peut pas le changer. » Lire la suite